Le métier de gestionnaire de paie chez Opaylink

Gestionnaire de Paie Opaylink

A l’occasion de sa visite à Lyon pour un séminaire de deux jours, Anthony Le Lannicgestionnaire de paie expert depuis cinq ans chez Opaylink, nous a accordé quelques instants pour échanger sur son métier, ses missions et ses clients.

Peux-tu revenir sur ton parcours professionnel ?

Anthony : Si on commence par le début, j’ai commencé par obtenir un DUT Logistique et Transport à Quimper. Puis, j’ai poursuivi avec un second DUT dans la Gestion des entreprises et des administrations à Vannes. Dans le cadre de ce diplôme, j’ai effectué un stage en banque, en tant que conseiller clientèle. Je me suis rendu compte que ce n’était pas ce que je voulais faire, l’aspect commercial ne me plaisait pas.

J’ai donc opéré un virage à 360° en passant le concours de la gendarmerie nationale, dans l’objectif de rejoindre un service administratif. Finalement, un concours de circonstances a fait que je me suis retrouvé sur le terrain. Je suis resté sept ans à la Garde Républicaine puis deux ans en brigade en tant qu’enquêteur.

Pour des raisons familiales et personnelles, j’ai eu envie de trouver un métier plus cool, aux horaires plus classiques et moins dangereux.

Comment es-tu devenu gestionnaire de paie alors ?

Anthony : Lorsqu’on quitte la gendarmerie nationale, nous ne sommes pas lâchés dans la nature. Il y a une cellule reconversion professionnelle qui nous aide à trouver un emploi qui nous correspond. Un jour, un collègue lit le journal Ouest-France et tombe sur une fiche métier du gestionnaire de paie. Il me la donne et me dit “tiens regarde Anthony, ça te correspond pas mal je trouve !”. Quand j’ai lu l’article, j’ai tout de suite su que c’était exactement le métier que je voulais exercer.

J’ai donc repris mes études pour obtenir un titre professionnel de gestionnaire de paie en Vendée. J’ai cherché un emploi mais je ne trouvais pas. Pour apporter de nouvelles cordes à mon arc, je me suis inscrit à une licence professionnelle dans les ressources humaines en alternance. C’est là que j’ai rejoint la société Opaylink. Au début, je m’occupais des relevés d’heures des intérimaires et j’éditais les bulletins de salaire. Il y a cinq ans, à la fin de mon alternance, j’ai été embauché en tant que gestionnaire de paie dans l’entreprise.

Téléchargez le logiciel Silae

En quoi consiste ton métier de gestionnaire de paie au quotidien ?

Anthony : Je n’ai pas de journée type mais j’ai des périodes dédiées à certaines tâches administratives. A partir du 20 de chaque mois, je récupère les éléments variables de paie auprès de mes clients afin de produire les bulletins de salaire avant le 5 du mois suivant. Aujourd’hui, j’ai 35 entreprises en portefeuille, ce qui représente 620 fiches de paie à éditer chaque mois.

Le reste du temps, je m’occupe des déclarations sociales nominatives (DSN) qui doivent être envoyées aux organismes collecteurs, des mises à jour, des nouveaux dossiers ou encore de la création de nouvelles fiches salariés. Par exemple, dès que mon client embauche un nouveau salarié, je dois l’intégrer dans le logiciel Silae afin qu’il reçoive son bulletin au même titre que ses collègues.

Pour toi, quel est le profil idéal d’un gestionnaire de paie ?

Anthony : En dehors des connaissances de la paie qui sont logiquement indispensables, pour moi, un bon gestionnaire de paie doit avoir le goût des chiffres, et le calcul mental est un véritable plus à mon sens. C’est un métier qui requiert beaucoup de rigueur, qualité que j’ai acquis grâce à mon passé professionnel. Il faut savoir s’adapter à toutes les situations.

Enfin, un gestionnaire de paie doit être quelqu’un de confiance. Nos clients nous confient des données sensibles et nous devons leur assurer une confidentialité totale.

Que peux-tu nous dire sur le logiciel de paie Silae ?

Anthony : Lors de ma formation, j’ai utilisé d’autres logiciels ce qui m’a permis de comprendre leur fonctionnement. Quand je suis arrivé chez Opaylink, j’ai été formé à l’utilisation de Silae et j’ai tout de suite apprécié l’environnement. Esthétiquement, il est beaucoup plus sympa que les concurrents. Le fait d’avoir des couleurs fait vraiment la différence, surtout qu’on travaille sur cet outil toute la journée. Je le trouve plus ergonomique, plus simple à utiliser et plus intuitif. Enfin, il est doté de très nombreuses fonctionnalités et le fait qu’il soit personnalisable est un atout indéniable pour nos clients.

Grâce à Silae, je peux produire mes 620 bulletins de paie chaque mois sans encombre. Même si je vérifie toujours les données pour éviter les erreurs de salaire, j’ai pleinement confiance en ce logiciel qui est leader sur le marché en France, rien que ça !

Pour quelles raisons les clients font-ils appel à vos services ?

Anthony : Nous avons plusieurs cas de figure. Mon plus gros client avec qui je travaille depuis plusieurs années a évolué très vite, ses effectifs ont augmenté considérablement et il n’a pas forcément anticipé cela. Plutôt que de recruter un gestionnaire de paie interne, il a fait le choix de continuer avec nous car notre collaboration s’est toujours très bien passée. Je pense que financièrement il s’y retrouve aussi, puisque le prix des bulletins est dégressif en fonction du volume.

D’autres clients sont des petites structures et n’ont pas les moyens de recruter un professionnel. En optant pour l’externalisation de la paie, ils concentrent leurs investissements sur des postes à plus forte valeur ajoutée pour leur entreprise.

Lorsqu’on leur parle du logiciel de paie Silae, ils sont rassurés et ont conscience que nous avons opté pour la solution la plus adaptée à leurs besoins. Cela les rassure et c’est important qu’ils aient confiance en nous.

De mon côté, je suis ravi d’accompagner différentes sociétés dans leur gestion de paie. Chaque entreprise est différente, elle a ses propres spécificités et cela m’oblige à m’adapter constamment. Je ne regrette pas mes expériences passées dans la gendarmerie mais je suis très content d’avoir opéré une reconversion professionnelle. Aujourd’hui, je suis pleinement épanoui à mon poste et j’ai conscience que c’est une vraie chance.

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